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Interview Odile Suganas par Claude Bochurberg - Radio Chalom 5.12.2018
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Interview Odile Suganas par Claude Bochurberg - Radio Chalom 5.12.2018
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Derzählungen /Nouvelles
de
Dovid UMRU
(1910-1941)
Comme l'écrit Paris
Normandie,
Odile Suganas reconstruit sa mémoire
Odile Suganas reconstruit sa mémoire
Pour commande : osuganas@gmail.com
ou 06 17 01 73 86
Henry BULAWKO
(1918-2011)
Toujours
présent dans nos mémoires, voici quatre ans que Henry Bulawko nous a quitté un 27
novembre. Homme intègre et modeste, il tranchait du monde contemporain dans
lequel le paraître et l’argent sont rois.Il était
tout, sauf cela.
Son regard bleu pâle pétillait de
chaleur et de générosité. Il saupoudrait toujours sa parole d’un brin d’humour.
C’était Un humaniste, un être généreux au service des autres, recherchant
leur bien, fût-ce au détriment de sa propre personne. Tout au long de son
existence, il a ainsi affirmé un courage intellectuel et moral sans faille[1].
Présent dans tous les grands débats, infatigable avec une parole facile et claire.
Après lui avoir envoyé le manuscrit
de Mosaïque pour lui demander s’il acceptait d’en faire la préface, c’est
pratiquement par retour du courrier qu’il m’a fixé rendez-vous au Congrès juif
mondial.
Henry Bulawko et Jacques Toubon au lancement de Mosaïque |
Né Litvak à Lida, aujourd’hui en
Biélorussie, il m’a raconté que lors d’un de ses séjours en Russie à l’occasion
d’un séminaire, on lui avait proposé de l’emmener revoir sa ville natale. Il avait
refusé. Comme il l’écrit dans la présentation de Mosaïque « J’étais
parti trop jeune du pays (six ans) où je suis né et j’étais persuadé de
n’y retrouver aucun membre de ma famille … Je ne souhaitais pas revenir au pays
des ombres ». Peu de temps après, il me confia que la lecture du livre
le lui avait fait regretter. Maintenant, il est trop tard avait-il ajouté.
Henry Bulawko et Jacques Toubon au lancement de Mosaïque |
Cette autre confidence montre aussi
qui il était, lorsqu’il me relata avoir été sollicité pour faire partie d’un
jury de prix littéraire (je ne dirai pas lequel). Dès le début de la séance, il s’aperçut que
les jeux étaient tronqués et que tout cela n’était qu’une mascarade. Outré, il
partit en claquant la porte, au figuré naturellement, car c’était un homme fort
courtois.
Loin de moi la prétention de dire que
j’étais une intime ; mais je me suis sentie honorée le jour où il m’a
tutoyé.
C’était un être irremplaçable. Il
nous manque.
[1] Hommage prononcé à la
fondation Rothschild le 2 décembre par Raphaël Esrail, Président de l’Union des
déportés d’Auschwitz (UDA).
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Dovid Umru,
écrivain fauché dans
son envol
(1910 - 1941)
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