Thursday, October 25, 2018










                                       
              


    


               

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Interview Odile Suganas par Claude Bochurberg - Radio Chalom 5.12.2018

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Derzählungen /Nouvelles
de
Dovid UMRU
(1910-1941)


Comme l'écrit Paris Normandie,
Odile Suganas reconstruit sa mémoire







Pour commande : osuganas@gmail.com ou 06 17 01 73 86




Henry  BULAWKO
(1918-2011)

Toujours présent dans nos mémoires, voici quatre ans que Henry Bulawko nous a quitté un 27 novembre. Homme intègre et modeste, il tranchait du monde contemporain dans lequel le paraître et l’argent sont rois.Il était tout, sauf cela.

     Son regard bleu pâle pétillait de chaleur et de générosité. Il saupoudrait toujours sa parole d’un brin d’humour. C’était Un humaniste, un être généreux au service des autres, recherchant leur bien, fût-ce au détriment de sa propre personne. Tout au long de son existence, il a ainsi affirmé un courage intellectuel et moral sans faille[1]. Présent dans tous les grands débats, infatigable avec une parole facile et claire.

        Après lui avoir envoyé le manuscrit de Mosaïque pour lui demander s’il acceptait d’en faire la préface, c’est pratiquement par retour du courrier qu’il m’a fixé rendez-vous au Congrès juif mondial.


Henry Bulawko et Jacques Toubon au lancement de Mosaïque

    Né Litvak à Lida, aujourd’hui en Biélorussie, il m’a raconté que lors d’un de ses séjours en Russie à l’occasion d’un séminaire, on lui avait proposé de l’emmener revoir sa ville natale. Il avait refusé. Comme il l’écrit dans la présentation de Mosaïque « J’étais parti trop jeune du pays (six ans) où je suis né et j’étais persuadé de n’y retrouver aucun membre de ma famille … Je ne souhaitais pas revenir au pays des ombres ». Peu de temps après, il me confia que la lecture du livre le lui avait fait regretter. Maintenant, il est trop tard avait-il ajouté.


Henry Bulawko et Jacques Toubon au lancement de Mosaïque

     Cette autre confidence montre aussi qui il était, lorsqu’il me relata avoir été sollicité pour faire partie d’un jury de prix littéraire (je ne dirai pas lequel).  Dès le début de la séance, il s’aperçut que les jeux étaient tronqués et que tout cela n’était qu’une mascarade. Outré, il partit en claquant la porte, au figuré naturellement, car c’était un homme fort courtois.

       Loin de moi la prétention de dire que j’étais une intime ; mais je me suis sentie honorée le jour où il m’a tutoyé.

        C’était un être irremplaçable. Il nous manque.






[1] Hommage prononcé à la fondation Rothschild le 2 décembre par Raphaël Esrail, Président de l’Union des déportés d’Auschwitz (UDA). 

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Dovid Umru,
écrivain fauché dans son envol
(1910 - 1941)





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